Publié dans Politique

Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Face aux interrogations et rumeurs entourant certaines opérations financières réalisées sous sa direction à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS), l’ancien directeur général, Rakotondraibe Mamy, a tenu à exprimer publiquement sa version des faits. Dans un communiqué diffusé hier, l’ex-responsable, qui a dirigé l’institution de novembre 2019 à avril 2022, a affirmé que les placements évoqués – notamment celui effectué auprès de la société SMGD – ont été conduits « dans un cadre strictement réglementé » et validés par les instances compétentes, sous le contrôle du Conseil d’administration et de l’agent comptable.

« Je réaffirme n’avoir tiré aucun avantage personnel de ces opérations », a-t-il déclaré, assurant par ailleurs sa pleine coopération avec les autorités dans le cadre des investigations en cours. L’ancien dirigeant insiste sur le fait que toutes les décisions prises durant son mandat avaient pour objectif la préservation du patrimoine des assurés et la gestion prudente des fonds de la CNaPS. Il souligne que l’intégrité financière de l’institution et la continuité des prestations restent garanties par l’équipe actuellement en poste.

Respect des procédures judiciaires

Faisant valoir la présomption d’innocence, Rakotondraibe Mamy indique qu’il ne commentera pas le fond des procédures en cours. Il se dit néanmoins « pleinement disposé » à répondre à toute demande des enquêteurs, rappelant que « les spéculations et amalgames » pourraient nuire non seulement à sa réputation, mais aussi celle de l’institution et de ses bénéficiaires. Ce communiqué survient alors que l’ancien directeur général et d’autres personnes ont été entendus hier par le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) dans le cadre de cette affaire. En conclusion, l’ex-dirigeant appelle à laisser la justice poursuivre son travail sereinement, tout en garantissant aux assurés que les fonds de la CNaPS demeurent sous protection.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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